Aumôniers en visite à la prison

Rendre visite aux prisonniers

Le lieu de rejet

La peine de mort était avant 1981 la peine ultime, mais son abolition n’a pas suffisamment  modifié la logique pénale. Au lieu de faire de la prison le lieu d’exception, et des peines alternatives la sanction avant l’incarcération, la prison qui aurait dû se définir comme le dernier maillon d’une chaîne, est malheureusement devenue le centre d’un dispositif.

A ce jour, la peine qui ne se conçoit pas en dehors des murs, s’identifie automatiquement au mot prison.

Il n’est donc pas étonnant que cet endroit devienne alors « le lieu de rejet »

Si le système scolaire produisait 40% d’échecs, ce ne sont pas les élèves qui seraient mis en cause mais l’institution ; même chose pour l’hôpital. Dans le cas de la prison, les seuls fautifs sont les « pensionnaires ». Qu’ils viennent des milieux les plus défavorisés, n’est pas pris en compte et la politique de prévention est rarement interrogée.

Depuis 2005, la paroisse a toujours été présente à l’intérieur de la prison de Saint Quentin Fallavier par le biais des aumôniers.

 

Tous les 6 ans, les Aumôniers se réunissent en Congrès à Lourdes (2018)

Tous les aumôniers qui accompagnent les personnes détenues depuis plusieurs années connaissent les effets néfastes de l’incarcération.

Il ne s’agit pas de supprimer la prison qui doit rester une nécessité pour la république mais de lutter contre son excès.

Les évêques de France ont bien compris l’enjeu et nous les en remercions.

« L’aumônerie catholique des prisons expérimente combien l’incarcération, en particulier pour de courtes peines, est un facteur désocialisant et déstructurant de la personne. La prison entraîne, par elle-même, perte d’initiative, dépendance, affaiblissement ou disparition des relations, perturbation de la vie affective, des repères chronologiques, de la perception de la réalité, de l’image de soi. Le paradoxe est l’insécurité qui règne dans un cadre hyper sécurisé. Si tout est fait pour empêcher les évasions et les suicides, la violence est présente à tout moment. »

Un aumônier, Relais 38

La prison ne dure qu’un temps… Comment en sortir une fois la peine purgée ?

Nombreuses sont les personnes détenues sans soutien. Comment reprendre alors sa place dans la société, redonner du sens à sa vie, retisser des liens sans retomber ?

À St Quentin Fallavier (Isère, 38), des bénévoles ont créé l’association  » La Barque 38  afin d’aider les plus démunis à passer d’une rive à l’autre, de la détention à la liberté.

La Barque 38 a été créée le 8 décembre 2017 pour les « sans rien ».

Le juge d’application des peines peut octroyer des permissions de sortir à la condition d’une prise en charge extérieure. Mandatée par les services pénitentiaires, l’association intervient pour les personnes isolées. En 2018, la Barque 38 est venue en aide à 62 personnes.

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