Voilà deux ans que nous sommes entrés en pandémie, pandémie qui dure et qui dure encore. Les corps sont épuisés, les cerveaux sont saturés, les cœurs sont blessés ou divisés ; en un mot l’humanité est en souffrance, et les gouvernants sont au taquet pour mettre fin à cette épreuve.
Chez nous, en France, le choix a été fait du tout vaccinal pour tous. Nous pouvons nous interroger sur les raisons de cette obligation vaccinale et des contraintes qui l’accompagnent, contraintes qui sont perçues par beaucoup comme une atteinte aux libertés fondamentales. Cette question m’a amené à vouloir proposer une réflexion. Je l’ai fait dimanche dernier, en finale de l’eucharistie dominicale, ce qui était effectivement maladroit ! Je l’ai réalisé trop tard …
En tout cas, cette invitation à la réflexion a été mal perçue par beaucoup d’entre vous, qui y ont vu une pensée politique qui cherchait à s’imposer et qui d’une certaine façon les prenait en otage. Je demande pardon à tous ceux qui se sont sentis agressés par ma façon de procéder qui les a blessés. Ce n’était pas mon intention bien évidemment ! Il me semblait de mon devoir d’inviter à la réflexion, à prendre de la hauteur, à nous éclairer les uns les autres.
Si certains souhaitent que nous organisions une rencontre sur cette question, qu’ils fassent une proposition soit à l’un ou l’autre membre de l’équipe paroissiale, soit en laissant leurs coordonnées à l’accueil de la maison paroissiale.
Échangeons, discutons, dans l’écoute et le respect mutuel pour que chacun puisse se faire une opinion selon sa conscience et ainsi se situer en toute liberté. Dans la prise de conscience des divergences, nous aurons à cœur de garder l’unité qui est un bien précieux de notre communauté paroissiale.
Père Bertrand