Le mois de mai c’est le mois de Marie qui « prie pour nous pauvres pécheurs » et nous conduit à Jésus son enfant. Par le fait que ce mois commence par la fête de Saint Joseph et se termine par celle de la Visitation, il nous rappelle Marie l’épouse, Joseph le travailleur, les parents et la famille du plus grand prêtre, la croyante qui prie et rend service comme son époux, et qui nous invite à prier avec elle pour les vocations.
Ainsi le pape François appelle, pour ce mois de mai, à prier pour la mission des laïcs, plus précisément afin « que les fidèles laïcs accomplissent leur mission spécifique en mettant leur créativité au service des défis du monde actuel ». Dans tous les domaines, ces défis sont gigantesques. La paix, les migrations, la faim, le climat, la justice, les familles, le partage, le respect, la beauté, etc. Cette créativité-là, nourrie par l’Évangile, est au service de la vie et donc des défis du monde.
Dans la même ligne, le diocèse fait de ce mois de mai un temps particulier de prière pour les vocations. En effet, cette année, c’est au cœur de ce mois qu’intervient, le 19 mai, le 4ème dimanche de Pâques, dimanche du bon Pasteur et de prière pour les différentes vocations, à savoir : les divers modes d’engagement chrétien au service de l’humanité, le mariage et la vie parentale, la vie consacrée, et le sacerdoce.
Pour le diocèse, un des défis particuliers en cette année vient du fait que cette année, et ce pendant trois ans, nous n’aurons pas d’ordination sacerdotale. Il nous est donc demandé de prier pour les prêtres et pour les vocations sacerdotales dans le diocèse. A cet effet, en plus des dévotions mariales habituelles, deux moyens particuliers sont proposés. Le premier est une prière à dire à la fin de la messe durant neuf dimanches de suite ; cette neuvaine va du dimanche 5 mai au dimanche 30 juin. Le second moyen est une nuit d’adoration pour les vocations, celle du 18 au 19 mai, avec des textes bibliques pour la méditation.
La pastorale diocésaine des vocations saisit cette occasion pour rappeler (voir le Relais 38 d’avril, p. 7) que derrière toute vocation au sacerdoce ou à la vie consacrée et avant elle, il y a toujours la prière forte et intense de quelqu’un : d’une grand-mère, d’un grand-père, d’une mère, d’un père, d’une communauté, etc. Voilà pourquoi Jésus a dit : « Priez le maître de la moisson – c’est-à-dire Dieu le Père – d’envoyer des ouvriers à sa moisson ! » (Mt 9,38).
Très bon mois marial à tous.
Père Sébastien Pfuti-Phabu, Curé.