Le mois de février de cette année, et les mois qui vont suivre, vont sans doute ressembler pour une bonne part à ceux de l’année dernière… avec en plus, la lassitude, l’agacement peut-être, mais aussi l’expérience et la force d’avoir vécu, dans la foi, l’épreuve des mois écoulés !
Le 17 de ce mois de février pour entrer en carême, nous recevrons les cendres… ! Et si pandémie et carême pouvait s’accorder. Pandémie nécessite « quarantaine » ; quarantaine correspond à carême = 40 jours pour nous préparer à Pâques !
Le carême peut nous aider à vivre les contraintes sanitaires. La gestion sanitaire de la pandémie va nous obliger à restreindre nos activités extérieures ! Tant mieux, cela dégagera du temps pour la méditation, la lecture de la bonne parole, la mise en œuvre de résolutions différées depuis longtemps, la qualification de nos relations quotidiennes en famille, au travail, avec les voisins, mais aussi le rééquilibrage de notre hygiène physique, mentale, spirituelle, etc.… ! Pour cela il faudra sans doute réduire l’usage des écrans… ?
Le virus du péché qui contamine notre âme et notre cœur, voilà l’ennemi à combattre avec le vaccin du pardon et autant d’injection que nécessaire. Depuis notre baptême nous sommes immunisés, mais nous devons activer cette immunité avec l’examen de conscience, pour repérer au plus tôt les symptômes et éviter la ré-animation, c’est-à-dire la revitalisation de notre âme. Dès la perception des premiers symptômes par notre conscience, posons les gestes barrières de foi, d’espérance et de charité… ! Et de toute façon, si nécessaire, les 40 jours qui viennent sont la période idéale pour envisager la « vaccination » au confessionnal.
Trêve de plaisanterie, en définitive, la miséricorde de Dieu et l’espérance que donne la foi en la résurrection, voilà ce qui doit animer notre marche vers Pâques, voilà ce qui doit éclairer notre route assombrie par la peur de la pandémie. Jésus a les promesses de la vie éternelle, Il est le chemin, la vérité et la vie, et ses paroles ne passeront pas… ! Quelle que soit la situation sanitaire, c’est en Eglise que dans la joie nous passerons de la mort à la vie, en célébrant les jours saints du 1er au 4 avril.
A tous les jours sur la route de Pâques… !
En résumé, une affiche vue sur la porte d’une pharmacie (peut-être à Grenoble) dit la même chose : « INFORMATION COVID, NOTRE CONSEIL : Si vous êtes à risque et que vous avez des symptômes, allez voir votre médecin, mais dans tous les cas n’oubliez pas que le corps humain est extrêmement bien fait : pensez à renforcer votre système immunitaire, ETEIGNEZ LA TELE et arrêtez d’avoir peur ! (C’est très mauvais pour la santé !)
Père Bertrand