Le mois d’Août et les vacances d’été sont traditionnellement un temps à part, une période spéciale de l’année dans laquelle le rythme de vie change, la routine des semaines de travail est mise de côté pour adopter une autre façon de vivre, on se retrouve parfois en famille, on vit plus dehors. Ce temps peut aussi devenir une belle occasion de nourrir notre vie spirituelle, tranquillement, à notre rythme.

1er Aout (Jean 6, 27) « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle… » J’essaie de porter un regard différent sur mon travail, sur ce que je fais le reste de l’année et comment je le fais. Est-ce que j’ai le sentiment de participer ainsi à l’avènement du Royaume ? Comment puis-je faire pour être encore plus sur ce chemin ?

8 Aout (Jean 6,50) « mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas» ; Où en suis-je de ma vie spirituelle ? Comment est-ce que je me nourris de la Parole de Dieu. L’été peut être l’occasion d’une retraite ou d’une habitude nouvelle qui, par exemple, me fait lire et méditer les textes bibliques du jour, ou encore qui chaque soir me fait relire ma journée sous le regard bienveillant du Christ.

15 Août, (Luc 1,49) « Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! » C’est Marie qui s’émerveille dans le texte d’évangile mais pourquoi ne prendrai-je pas un temps de recul pour relire l’année écoulée et y découvrir moi aussi les merveilles que Dieu a fait pour moi ? C’est aussi l’occasion de regarder sous un jour nouveau toutes les merveilles de la création qui m’entourent.

22 Aout (Jean 6,68) : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.  Sur ce chemin spirituel des vacances je peux renouveler mon attachement au Christ, raviver mon désir de le suivre, de m’attacher à ses pas sur son chemin de joie, de paix et de liberté.

29 Aout (Marc 7, 15) « Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur.  Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Mon regard, mes gestes, ma parole, comment les accorder aux désirs de Dieu, comment les mettre en accord avec l’amour qu’il me donne. C’est un chemin de conversion que nous n’avons pas fini de parcourir, chemin d’amour et chemin de vie

Bertrand – Bubulle Farabet, diacre permanent.