Nous entrons dans le mois d’octobre, qui comme chacun le sait s’appelle aussi le mois du rosaire, consacré à la méditation de la vie de Jésus.
Ce rosaire nous aide à accueillir plus précisément les événements et les paroles qui ont marqué les disciples de Jésus telles que nous les rapportent les Évangiles. Qui mieux que Marie, mère de Jésus, peut nous accompagner dans cette découverte. Par petites touches, les Évangiles nous le rapportent, Marie a suivi son fils, pas à pas, durant les trois années de sa vie publique et ce jusqu’à la croix.

Mais elle, était encore là avec les apôtres dans les jours qui ont séparé l’Ascension de la Pentecôte. Bien évidemment, elle a répondu à leurs questions, elle leur a partagé sa compréhension des événements. Mère de Jésus, elle a ouvert son cœur à ces nouveaux enfants que son Fils lui avait confiés du haut de la croix : « voici ta mère » avait-il dit à Jean son disciple, « voici ton fils » avait-il dit à sa mère… ! En fait, si nous lui sommes confiés, Jésus nous la confie. Il nous invite à la solliciter, à compter avec elle pour déployer le chrétien que nous sommes depuis notre baptême.

Le chrétien que nous sommes s’achemine avec certitude et confiance vers le crépuscule de sa vie. Et donc, si nous méditons avec Marie les mystères de la vie de Jésus selon le rosaire, en égrenant les « Réjouis-toi Marie » (ce qui est certainement une traduction plus juste que « je vous salue Marie… ») nous lui demandons de prier « pour nous pauvres pécheurs, maintenant, et à l’heure de notre mort ».

Ainsi, le mois du rosaire, nous prépare à célébrer la fête de « tous les saints ». Les pécheurs que nous sommes n’aurons jamais fini de grandir en sainteté. L’enjeu consiste, à être trouvé dans la meilleure bonne santé spirituelle possible à l’heure de notre mort. Et l’Eglise a décidé de commémorer les fidèles défunts, le 2 novembre, au lendemain de la Toussaint. Une grande part de nos défunts peut certainement déjà être comptée parmi les Saints. Ils restent dans l’anonymat, ils ne sont pas moins saints pour autant. Tous les autres défunts ont encore besoin de notre prière.

Nous prierons donc Marie, la mère, le mois durant. Et la paroisse invitera toutes les familles dans le deuil, qu’elle a accompagné ces 12 derniers mois, à se retrouver au cours de l’une des célébrations du 2 novembre*. Mais nous prierons aussi Marie pour nous-mêmes et les uns pour les autres, dans la perspective de l’heure de notre mort, qui, nous le savons dans la foi, sera notre naissance au ciel !

   

                                                            Père Bertrand                                                                                                                      

* 18h30 : Biol, Dolomieu, ou La Tour-du-Pin, ou encore le dimanche 5 novembre à 10h30 à Virieu