Cet automne est marqué, dans notre diocèse de Grenoble-Vienne, par la nomination le 14 septembre et l’installation le 22 octobre, de notre nouvel évêque, Monseigneur Jean-Marc Eychenne.
L’arrivée d’un nouveau pasteur est toujours chargée d’interrogations et de promesses : Tandis que les uns aspirent à de nouveaux projets, de nouvelles initiatives (« Enfin un peu de sang neuf ! »), d’autres s’inquiètent (« Pourvu que rien ne bouge ! »), d’autres encore restent peut-être dans l’expectative (« Attendons de voir ! »). Dans tous les cas, un nouvel évêque ne peut ni reproduire, ni imiter, ni remplacer ses prédécesseurs ; il est tout simplement lui-même, choisi, appelé et envoyé par le Christ, missionné par l’Eglise à travers le pape. Autre pasteur, autre charisme, autres talents !
La fonction de l’évêque étant essentiellement celle de gouverner une partie de l’Eglise qu’on appelle un « Diocèse », il est important de toujours se souvenir que « gouverner » nécessite d’imiter le vrai Maître – Jésus – qui a lavé les pieds de ses disciples en nous invitant à faire de même ! En procédant au rite du lavement de pieds, pendant la messe de son installation comme évêque de Grenoble-Vienne, Monseigneur Jean-Marc Eychenne a envoyé un signal fort de la nature de son ministère épiscopal placé sous le signe du service.
Aussi a-t-il insisté sur l’engagement en faveur de la synodalité et la collaboration dans l’Eglise. « Tout ne repose pas sur un homme, fût-il l’évêque, le curé ou le pape. Il n’y a qu’un seul Sauveur, c’est le Christ », a-t-il conclu le mot de clôture de la messe d’installation.
Autant nous avons prié pour demander au Seigneur de nous donner un « pasteur selon son cœur », autant nous devons être dans l’action de grâce pour le nouveau pasteur qui nous est donné et prier pour lui, afin de le soutenir dans son service et dans sa mission de guider le peuple fidèle sur le chemin du salut et de faire connaitre le Christ à tous les chercheurs de Dieu.
Père Jean-Paul