Depuis quelques semaines nous nous ingénions pour souhaiter nos vœux.
« Bonne année » bat tous les records de formulation sur nos lèvres.
Évidemment nous aimons ce qui est bon et nous avons bien raison de nous le souhaiter !
Mais, mais… souvenez-vous, dans la Grande Vadrouille, la religieuse médecin qui fait la visite des malades dans les hospices de Beaune, se préoccupe de l’aviateur anglais, qui, selon elle, a le foie bien atteint, elle lui pose la question : « -Vous aimez ce qui est bon ? – Bien sûr ! répond big-moustache – C’est très mauvais ! » réplique la religieuse, se mettant ainsi en contradiction avec le bon Dieu qui n’avait voulu, et finalement vu que du bon dans son œuvre créatrice, selon ce que nous rapporte le premier chapitre du livre de la Genèse.
Comment pourrait-il en être autrement ? Au jeune homme riche qui questionne Jésus en le qualifiant de bon Maître, Jésus réplique « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul ! » (Mc 10, 18 ; Luc 18, 19).
Dieu est sans idée du mal, sa bonté est sans mesure, pour lui il n’y a que du bon! C’est ce que nous rapportent les contemporains de Jésus qui ont retenu ces paroles : bonne terre, bon arbre, bon fruit, bon grain, bon vin, bon Maître, bon serviteur, bon Pasteur, bonne action, bonne nouvelle, et j’en oublie certainement…* !
Ainsi va l’Évangile que nous sommes invités à proclamer.
Pour cela : « l’homme bon, du bon trésor de son cœur, tire ce qui est bon » (Luc 6, 46).
Alors, au fil de cette année, « tenez bon dans le Seigneur mes bien-aimés… ! » (Philippiens 4, 1).
Père Bertrand
*Si vous trouvez d’autres « bonnes » paroles dans les écritures merci de me les signaler… ?