Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! Matthieu 5:9

Le mois de novembre est un moment privilégié que l’Eglise nous accorde pour penser à tous nos défunts, prier davantage pour eux afin que Dieu leur accorde la  paix. Voilà pourquoi la liturgie de ce mois de novembre s’ouvre par la solennité de tous les modèles de sainteté proposés par l’Eglise universelle et la commémoration de tous les fidèles défunts. Finalement ce mois est consacré à tous ceux qui nous ont précédés dans la maison du Père céleste, pour qu’il leur donne le repos, la sérénité et la paix. C’est ici que la demande de prières des défunts pendant les célébrations eucharistiques trouve tout son sens et sa raison d’être.

Cependant, quel contenu donnons-nous au mot  « paix »? En effet, la paix ne veut pas seulement signifier l’absence de guerre, mais elle suppose une harmonie avec Dieu, avec soi-même, avec les autres et avec tout l’environnement. Elle résulte d’un bien-être physique, psychologique et spirituel, lié à la joie de la présence de Dieu dans nos vies. Cette paix trouve son fondement dans la trilogie vétéro-testamentaire justice-vérité- fidélité. (Is. 32,15 et Zach. 8,16).

S’adressant aux Ephésiens, Saint Paul affirme que Jésus ressuscité donne sa paix à tous ceux qui croient en Lui parce qu’Il est notre paix (Ep. 2, 14).

Toutes les démarches qui contribuent à la promotion, à la défense et au respect de la dignité humaine concourent à la paix. C’est dans ce contexte que le préambule de la déclaration universelle des droits de l’homme du 5 décembre 1948 stipule que « tous les hommes sont nés égaux en droits et en dignité. »  Il s’agit ici de la reconnaissance de la dignité inhérente à tous ceux qui sont semblables en humanité.

Finalement, pour que cette paix durable et définitive advienne, il faudrait que se déploient la liberté, la dignité, la vérité, la justice, l’amour et le pardon.

Que puisse le Seigneur, accueillir dans sa gloire tous les défunts de nos familles respectives, leur accorder la paix et le repos éternels.

Père Aimé Minkala